Le Rotterdam Philharmonic escorte deux figures majeures du romantisme allemand de l’un de ses compatriotes méconnu. Et partage avec la pianiste argentine, sous la baguette de son directeur musical attitré, l’un des concertos les plus aimés du répertoire.

C’est pour Clara sa jeune épouse, concertiste virtuose applaudie tout au long du XIXe siècle, que Schumann compose son Concerto pour piano. Une œuvre impatiente traversée d’un lyrisme puissant, qui sait pénétrer les replis plus intimes de l’âme.

Comme son ami Schumann, Brahms composera quatre symphonies. Sa Deuxième, architecture solide et ample souffle romantique, est volontiers comparée à la Symphonie « Pastorale » de Beethoven pour son humeur bucolique. Brahms disait pourtant n’avoir « jamais rien écrit d’aussi triste ».

Héroïsme, humour, gaité, chevalerie : tous les traits de caractère du héros de la pièce de théâtre de Rostand sont concentrés dans cette ouverture composée en 1905 par un compositeur néerlandais sous influence de l’orchestre romantique.