Philippe Jordan prend les rênes de « sa » future formation, l’Orchestre National de France, pour donner l’oratorio profane Le Paradis et la Péri de Schumann.

En 2027, Philippe Jordan prendra la tête de l’Orchestre National de France, revenant à sa carrière parisienne un temps entre parenthèses en raison de sa nomination à l’Opéra d’État de Vienne en 2020, après douze ans passés à l’Opéra de Paris. Il dirige une œuvre entre répertoire lyrique et répertoire symphonique, l’oratorio Le Paradis et la Péri de Schumann. Composé pour neuf solistes, chœur et orchestre, d’une grande variété de couleurs vocales et orchestrales, celui-ci est inspiré d’un conte oriental extrait de Lalla Rookh de Thomas Moore. Fille d’un ange déchu et d’un mortel, la Péri doit, pour être acceptée au Paradis, apporter à l’ange le bien que le ciel convoite le plus. Ce sera finalement une larme versée par un criminel, repenti à la vue d’un enfant en prière.