Daniele Gatti dirige l’Orchestre de l’Opéra de Paris dans un programme consacré à l’Allemagne à la fin de la période romantique, au travers de deux figures centrales : Wagner puis Strauss.

C’est l’un des rares chefs italiens à avoir été invités à Bayreuth : Daniele Gatti connaît son Wagner sur le bout de la baguette. De 2008 à 2011, il y donnait Parsifal, et en 2025, il y dirigera Les Maîtres chanteurs de Nuremberg. À la tête de l’Orchestre de l’Opéra de Paris, lui aussi rompu à ce répertoire, il donne les grandes pages symphoniques consacrées à Siegfried dans Le Crépuscule des dieux, dernière journée du « festival scénique » L’Anneau des Nibelungen. En guise de contrepoint, Une vie de héros de Strauss, écrit à la toute fin du XIXe siècle. Le compositeur, qui prend avec cette œuvre congé du poème symphonique avant de se consacrer à l’opéra, y atteint à une modernité harmonique sans précédent.