Une soirée au sommet de la soul en compagnie du légendaire Londonien Omar, qui a collaboré au cours de sa discographie avec Stevie Wonder ou Robert Glasper, et de Curtis Harding, sous influence Stax et bien plus encore.

1/ Omar

Depuis plus de 30 ans et la publication de There’s Nothing Like This, album qui a marqué ses débuts de singer-songwriter soul, Omar s’est imposé comme une légende et comme l’initiateur du mouvement nu-soul made in UK. Vénéré par un public international, le natif de Londres s’est toujours pour autant tenu à l’écart du jeu médiatique, préférant l’introspection et le travail aux campagnes de communication. Au fil des albums, Omar a façonné un répertoire enraciné dans les fondations de la Motown et de ses héritiers ­(tout particulièrement Stevie Wonder avec lequel il a collaboré) tout en empruntant au hip-hop, à l’électro et au jazz. En 2020 paraissait The Anthology, double-album parcourant son impeccable discographie : un idéal point d’entrée dans l’univers d’un artiste qui, par certains aspects, reste encore un secret bien gardé de la musique moderne.

 2/ Curtis Harding

En 2014, Curtis Harding faisait une entrée en scène très remarquée avec son premier album, Soul Power, recevant toutes les louanges de la presse internationale. Sous influence du son Stax, cet ancien choriste de Cee Lo Green a rejoint, en trois albums, les nouvelles étoiles d’une soul aux accents sudistes, aux guitares acoustiques, aux Fender Rhodes funky, aux sections rythmiques inimitables, le tout sous perfusion gospel, comme en témoigne le titre qui donne son nom au dernier album en date : If Words Were Flowers. Un enregistrement sur lequel tous les éléments constitutifs de la tradition soul sont projetés dans une post-production bien moderne : saxophones faussement rétro emballés de chorus et de delays, nappes de synthés électro, et même auto-tune façon R&B. Il est fort à parier que ce concert sera également l’occasion de découvrir le répertoire d’un album à venir.